Ce soir les élus de l’opposition vouzinoise ont claqué la porte du conseil municipal.

La raison est simple : afin de représenter la diversité du conseil municipal, il a toujours été acté que l’ensemble des Commissions ou Conseils d’Administration des associations vouzinoises devaient être composés d’une mixité entre élus de la majorité et de l’opposition.

Ce principe a toujours été respecté : ainsi, lorsqu’un membre de la majorité ou de l’opposition démissionne de son mandat, il est automatiquement remplacé par une personne de son groupe sans aucune difficulté.

Ce soir, Frédéric Courvoisier souhaitait démissionner de son mandat au sein du Conseil d’Administration d’une association locale par manque de disponibilités à y consacrer. Comme d’habitude, le groupe avait proposé le nom d’une de ses membres, Geneviève COSSON, pour le remplacer.

Alors que cette délibération n’aurait dû être qu’une simple formalité administrative, Mme Nathalie Maroteaux, adjointe au maire, a présenté sa candidature dans le seul but de prendre la place dédiée au groupe Elan Vouzinois.

Au-delà du fait qu’elle a précisé réaliser cette démarche « par principe », c’est-à-dire sans absolument aucun intérêt pour l’association ou ses activités, cette candidature méprise, annule et déchire l’ensemble des engagements pris collectivement au sein du conseil dans l’intérêt des Vouzinois.

Sa désignation ayant été validée par l’immense majorité de ses colistiers et dans ce contexte de déni des engagements validés par tous, il n’y avait pas d’autres options pour les élus du groupe Elan Vouzinois que de quitter prématurément et collectivement le conseil municipal.

Nous sommes des élus locaux : nous pouvons ne pas être d’accord, nous pouvons débattre, nous pouvons ne pas nous apprécier.

Pas de problème.

Par contre, nous ne pouvons pas régler nos comptes individuellement, au détriment des intérêts d’une association, juste pour un égo mal placé ou frustré.

Nous sommes des adultes, pas des enfants trop gâtés.

Après avoir piétiné la charte de l’élu local en cautionnant l’utilisation d’un véhicule communal pour des vacances privées ; après avoir enterré la charte de la commune nouvelle en s’appropriant les 650 000 euros légués à la commune de Vrizy, les élus de la majorité bafouent une nouvelle fois les principes de base de toute organisation démocratique.

On ne peut pas réclamer du respect lorsque l’on propage du mépris !